Woe to you, Oh Earth and Sea, for the Devil sends the beast with wrath, because he knows the time is short...Let him who hath understanding reckon the number of the beast for it is a human number, its number is Six hundred and sixty six. Revelations ch. XIII v. 18
Ah, quel plaisir de voir enfin ce groupe mythique! Trop rarement venus en Europe (et une seule fois en France à Paris il me semble), ils rattrapent le temps perdu avec une vraie tournée mondiale pour leur 25ème anniversaire. L'occasion pour eux de dignement fêter ça en jouant un best-of de leur carrière et en ressortant les tuniques jaune et noir (mais mises au goût du jour tout de même!). Sur une 1H15 d' un show assez court et un peu expédié (dommage), STRYPER a, disons le clairement, éclaboussé de son talent la sphère métal. Car pour ma part j'ai carrément pris une des plus grosses claques de ma vie à un concert. Je m'attendais, vu la musique du combo, à un show plutôt pépère...
C'est tout le contraire qui s'est produit! Beaucoup de morceaux pêchus et trés peu de ballades, grosse énergie, un Michael Sweet à la voix toujours aussi incroyable... et des musicos hyper doués. A l'écoute de leurs albums, on ne se rend pas compte spécialement de la difficulté technique de leurs morceaux, mais tout s'éclaire sur scène. Leur jeu, à la fois technique et mélodique, est d'une fluidité exemplaire (à ce propos j'ai été bluffé par M. Sweet qui chante magnifiquement bien tout en grattant à la perfection). Oz Fox quand à lui possède la classe absolue (et une voix magnifique sur les choeurs!), idem pour Timothy Gaines... et Robert Sweet est le batteur ricain par excellence : redoutable et extravagant derrière ses fûts!
Malgré que je n'ai pas réussi à attraper une bible au vol (ma grosse déception de la soirée!), ce concert fut tout simplement magique, et je ne peux que vous conseiller d'aller les voir si vous le pouvez, car vraiment c'est la grosse claque assurée.
Setlist STRYPER : Soldiers under command / Murder by pride / Loud and clear / The rock that makes me roll / Reach out / Calling on you / Free / More than a man / Breaking the law (début - reprise JUDAS PRIEST) / Peace of mind (reprise BOSTON) / Four leaf clover / Honestly / Open your eyes / All for one / 6 foot 2... / The way
Rappels : Sing-along song / Abyss / To hell with the devil
Certaines légendes vivantes, malheureusement, appartiennent déjà au passé. "Remember tomorrow" disait l'ami Paulo… ouais ben si vous savez pas quoi faire demain, restez chez vous ça vaudra mieux. Pourtant on avait envie d'y croire, avec une bonne entrée en scène : intro de "Mad man in the attic" et enchaînement "The ides of March – Wrathchild".
Voici le line-up de Paul Di'Anno version 2010 : un jeune guitariste qui semblait bien se faire chier et qui avait un son dégueulasse avec sa Gibson Les Paul (y'a pire pourtant), 2 ème guitariste totalement défoncé (coke ? héro ? sky ?...) qui se demandait ce qu'il foutait là et un bassiste qui jouait du Steve Harris version bluesy (basse au niveau des épaules, sourire scotché aux oreilles et jeu de scène "je bouge pas et je respire plus"… Quand au Paulo en question, malgré mon adoration de MAIDEN et de Paul Di'Anno : ben il est fini, quoi. Malheureux à dire, mais on voit qu'il est là pour le pognon (une tournée d'un an pour se refaire une santé ?). Plus de voix, clopes et alcool à gogo pendant le set, rien à branler de tout, des "fuck" et "motherfucker" tous les 3 mots (surtout à l'encontre de MAIDEN et des morceaux du groupe qu'il joue depuis 30 ans et qui le font vivre…). Le type est cuit : dead, terminé, kaput. Il crache sans arrêt sur son ancien groupe (c'est pas beau d'être aigri à ce point, Paulo !) qui lui fait remplir sa gamelle et nourrir sa famille depuis les années 80. Moche, très moche…
Bref, tout ça pour dire que sans être exceptionnel, BONESHAKER et son nouveau et excellent chanteur a réussi l'exploit d'être bien meilleur que l'ancien chanteur d'IRON MAIDEN, légende notoire s'il en est…
Setlist PAUL DI'ANNO (dans le désordre) : Prowler / Remember tomorrow / Running free / Phantom of the opera / Transylvania / Iron maiden / The Ides of March – Wrathchild / Murders in the rue Morgue / Killers / Children of madness / Impaler / The beast arises / Marshall lokjaw / Faith healer / A song for you
Ah, DARK TRANQUILLITY... les dieux nordiques... le meilleur groupe de death suédois, tout simplement! Quel plaisir de les revoir, et quelle claque à chaque fois! Avant cela, nous avons eu droit à OVERLOAD, un clone des groupes de death suédois, DARK TRANQUILLITY en tête. Sympa, ça joue bien mais ça manque cruellement de personnalité. Puis vint INSOMNIUM, nettement plus intéréssant à mon avis. Je ne connaissais pas, j'ai donc découvert ce trés bon groupe finlandais qui officie dans un mélange death mélo / atmo / goth de trés bonne facture. Le rythme des morceaux est généralement lent, mais les mélodies de trés grande qualité et le travail sur le son phénoménal! D'excellents musicos, et une trés bonne surprise pour ma part.
De surprise, il n'en a pas été question concernant DARK TRANQUILLITY : je savais exactement à quoi m'attendre, les ayant vu un paquet de fois. Comme d'habitude, le groupe a été au top, délivrant un set d'1H30 de trés haut niveau, avec en prime quelques nouveautés dans la setlist par rapport aux tournées précédentes. Trés bon son, morceaux tout plus excellents les uns que les autres, un Mikael Stanne qui reste l'un des meilleurs frontman du métal... et des musiciens d'une gentillesse extraordinaire, bien loins du star-system et de se la péter comme beaucoup! Vive les dieux suédois : hail DARK TRANQUILLTY!
Setlist DARK TRANQUILLITY :At the point of ignition / The fatalist / Damage done / Lost to apathy / One thought / The wonders at your feet / The gallery / Monochromatic stains / Icipher / Shadow in our blood / Punish my heaven / Misery's crown / Haven / Dream oblivion / Iridium
Rappels : Final resistance / The sun fired blanks / ThereIn / Terminus (where death is most alive)
Une légende vivante du métal dans ma bonne vieille ville de Toulouse, en la personne du seigneur Blackie Lawless... l'occasion à ne pas manquer de revoir WASP, surtout dans une aussi bonne salle que Le Bikini. On a quand même eu chaud, car le concert de la veille à Lyon a été annulé, ainsi que celui du 4 à Marseille pour les mêmes raisons (apparemment, le management de Blackie a déconné dans l'histoire...). Bref nous avons pu assister à la petite heure de concert habituelle (1H05 pour être précis, WASP ne jouant jamais bien longtemps). Comme on dit : c'était court mais c'était bon!
Aprés une 1ère partie sympa (un groupe italien de heavy prog intéréssant), WASP a pris possession des lieux. Show assez minimaliste (juste 3 écrans géants passant des vidéos du groupe) mais super concert dans l'ensemble, bon son et que des tubes! L'enchaînement de "On your knees" et "The real me" d'entrée... ont mis à genoux, c'est le cas de le dire. De même que le rappel bien puissant avec "The idol" et "Blind in Texas" pour finir. Pour le reste pas de grosses surprises, que du bon et les meilleurs morceaux (3) du dernier album "Babylon". On en aurait bien repris un peu , évidemment (surtout vu le prix du billet...) m'enfin bon : tu reviens quand tu veux Blackie!
Setlist WASP (dans le désordre) : I wanna be somebody / L.O.V.E machine / On your knees / Wild child / Blind in Texas / The real me / The idol / Heaven's hung in black / Crazy / Live to die another day / Babylon's burning