chronique-ghostrider-return-ghost Année de sortie : 2011
Genre : Thrash / Black / Heavy
Origine : Italie

Line-up:
Helvete, the ripper : Vocals & Bass
Zarathos, the rider : Guitars
Peso, the ghost : Cymbals & Drums

GHOSTRIDER - The Return Of The Ghost

Tracklist : The exorcist / Curse of Valle Christi / The return of the ghost / Perkele666 / Victim of necromancy / Ride for your life / Doomed to serve the devil / Black archangel / Hell is the place I'm gonna die / Deep in blood / Power from hell (reprise ONSLAUGHT)

GHOSTRIDER, qu'est-ce donc : un nouveau groupe? Pas du tout (c'est ce que je croyais), il s'agit en fait de la 1ère incarnation du célèbre groupe de thrash italien NECRODEATH! Les italiens n'avaient pas sorti d'albums sous ce nom là, mais enregistré plusieurs démos (certains morceaux se retrouvent sur cet album 2011 en versions réenregistrées, tels que "The exorcist" ou "Victim of necromancy"). Le batteur n'est autre que Peso, célèbre batteur de NECRODEATH. On reconnaît d'ailleurs son style assez particulier, même si pour GHOSTRIDER, son jeu se fait plus direct et épuré, collant de ce fait parfaitement à la musique pratiquée.

La musique, parlons-en justement : il s'agit d'un mélange thrash / heavy 80's avec des intonations black old-school (comprenez : les 1ers VENOM, SLAYER ou POSSESSED). Par rapport à NECRODEATH donc (la comparaison est inévitable), on reste dans du thrash / heavy, mais beaucoup plus old-school, c'est à dire plus direct et moins technique. Le côté black-metal se retrouve surtout au niveau des paroles, là encore dans cet esprit début des années 80 et centrées sur les sujets classiques du style (le diable, l'enfer, etc...).

Résultat : rien d'original là-dedans évidemment (surtout en 2010) mais une musique jouée avec conviction et talent par, mine de rien, des pionniers du style! (NECRODEATH / GHOSTRIDER s'étant formé en 1984). Tous les morceaus sont bons et bien "evil", la production est également excellente et le tout s'écoute avec plaisir. A conseiller à tous les amateurs de cette époque et bien entendu aux fans de NECRODEATH.

Note : 14/20

chronique-grave-digger-last-supper Année de sortie : 2005
Genre : Heavy "Teuton"
Origine : Allemagne

Line-up:
Chris Boltendahl : Vocals
Manni Schmidt : Guitars
Jens Becker : Bass
Stefan Arnold : Drums
Hans Peter Katzenburg : Keyboards

GRAVE DIGGER - The Last Supper

Tracklist : Passion / The last supper / Desert rose / Grave in the no man's land / Hell to pay / Soul savior / Crucified / Divided cross / The night before / Black widows / Hundred days / Always and eternally. Bonus digipack edition : Sleepless / Jeepers Creepers

GRAVE DIGGER, c'est un peu "Les Incorruptibles" du heavy-métal : le groupe fait exactement la même chose depuis 25 ans et leur style est complètement démodé, mais les allemands l'assument à fond et récidivent quasiment chaque année, un peu comme leur confrère RUNNING WILD. Bref chroniquer un album de G.D revient à se répéter à chaque fois, mais comme c'est ma première chronique en ce qui les concerne, autant essayer de les définir un peu.G.D fait donc du heavy typique allemand, avec tous les clichés que cela comporte : grosses guitares et riffs ultra carrés, mélodies constamment présentes, voix rageuse, rythmiques béton, son nickel...

Cette fois-ci, le style est tout de même un peu différent de "Rheingold" (qui m'avait beaucoup déçu), déjà car "The Last Supper" n'est pas un concept album (même si plusieurs morceaux parlent du Christ) et ensuite car les morceaux me semblent plus travaillés, voire plus variés (mais est-ce bien possible?). En tout cas ce nouveau CD m'a rappelé des albums comme "The Grave Digger" ou "The Reaper" qui étaient trés bons, et "The Last Supper" se positionne clairement comme un retourà cette époque là. L'idée des concepts a donc été momentanément abandonnée, et si je devais donner un petit avis personnel, je trouve que c'est une trés bonne chose et j'espère que le groupe va continuer dans cette voie-là, car je trouve que l'inspiration n'était plus trop là depuis quelques temps....et puis le départ d'Uwe Lulis a fait plus de mal au groupe qu'il ne veut bien l'avouer.

Car Manni Schmidt a beau être un trés bon "grateux", il n'a pas, je pense, le talent de son prédécesseur qui a composé des perles comme "Heart Of Darkness" ou "Tunes Of War".

Note : 13/20

chronique-gravestone-back-attack Année de sortie : 1985
Genre : Heavy "Teuton"
Origine : Allemagne

Line-up:
Berti Majdan : Vocals
Mathias Dieth : Guitars
Klaus Reinelt : Guitars
Thomas Sabisch : Bass
Dieter Behle : Drums

GRAVESTONE - Back To Attack

Tracklist : I love the night / The tiger / Back to attack / Break out / Menuett / Won't stop rocking / Dirty tales / Suicide / You are the sun / Rock'n'roll is easy (live) / Son of the freeway (live)

GRAVESTONE, ou le parfait exemple du groupe génial tombé complètement dans les oubliettes... Et pourtant en écoutant cet album, on se dit que les teutons, malgré un style trés caractéristique de l'époque et démodé aujourd'hui, avaient tout pour faire un carton. En effet que manquait-il à ce groupe par rapport à un ACCEPT pour avoir une carrière similaire? Rien si l'on s'en tient à ce petit bijou. Je pourrais parler de cet album pendant des heures tellement il est géant, mais pour résumer, le style est donc du heavy basique, avec un gros son de gratte et ces mélodies typiques de l'école allemande.

D'ailleurs à signaler que tous les morceaux sont vraiment excellents de même que le niveau des musiciens : les parties de guitares sont hyper travaillées (tantôt agressives, tantôt ultra mélodiques), la section rythmique est bien mise en valeur, et le chanteur est...énorme, possédant une voix puissante et rageuse assez impressionnante. Quel dommage que ce groupe n'est fait que 5 albums. Celui-ci est le 4ème, et aussi le meilleur.

Un de mes albums de chevet que je vous conseille vivement si vous arrivez à le trouver. Malheureusement, c'est devenu presque impossible : il n'est plus disponible malgré les diverses réeditions qui se sont succédées.

Note : 18/20