Woe to you, Oh Earth and Sea, for the Devil sends the beast with wrath, because he knows the time is short...Let him who hath understanding reckon the number of the beast for it is a human number, its number is Six hundred and sixty six. Revelations ch. XIII v. 18
Année de sortie : 1997Genre : Death Mélodique
Origine : Suède
Line-up :
Johnny Wranning : Vocals
Conny Jonsson : Electric & acoustic guitars
Thomas Thun : Bass
Iman "Dimman" Zolgharnian : Drums
EBONY TEARS - Tortura Insomniae
Tracklist : Moonlight / Freak Jesus / Nectars of Eden / With tears in my eyes / Involuntary existence / Opacity / Spoonbender / Evergrey / Skunk hour
Encore un groupe de death mélodique, me direz-vous... suédois qui plus est! Avec tous les clichés que cela comporte. Oui mais voilà : EBONY TEARS fut un des tous premiers à rallier le sillage de DARK TRANQUILLITY et IN FLAMES, suffit de voir l'année de sortie de ce 1er album : 1997.
Nous n'avons donc pas affaire ici à un groupe noyé dans la masse et sans intérêt, mais à un combo qui avait su tirer son épingle du jeu à cette époque, avec ce death suédois certes, mais avec beaucoup de personnalité et de qualité. Mis à part l'aspect mélodique et les riffs saccadés directement inspirés par les groupes pré-cités (grosse influence de "The Jester Race"), il convient de signaler que ce groupe possédait une excellente technique, que les morceaux sont incroyablement travaillés et inspirés, et que leur richesse est énorme. Jugez plutôt : de nombreux passages comprenant du violon, des voix féminines absolument magnifiques comme sur "Nectars of Eden" ou "Opacity", des accalmies de guitares acoustiques bien senties, des voix claires remarquables ("Involuntary existence", qui rappelle EDGE OF SANITY époque "Purgatory Afterglow"). La recette est connue aujourd'hui mais pas évidente à cette époque, où EBONY TEARS avec ce 1er album fracassant faisait véritablement figure de grand espoir. Malheureusement, la suite n'a pas confimée ce potentiel, et je ne sais pas du tout ce que sont devenus les musiciens aujourd'hui. Dommage... en tout cas il reste toujours ce superbe opus, qui n'a pas pris une ride 10 ans aprés.
Globalement on retiendra donc les superbes mélodies et voix, des riffs et solos aux petits oignons, la complexité des morceaux ("Skunk hour" et ses 10 mn de death mélodique progressif!) et la beauté des violons qui vous envoûtent et confèrent une ambiance magique à ce disque. Vous savez ce qu'il vous reste à faire...