chronique-dark-tranquillity-mind's-eye Année de sortie : 1997
Genre : Death Mélodique
Origine : Suède

Line-up :
Mikael Stanne : Vocals
Niklas Sundin : Guitars
Fredrik Johansson : Guitars
Martin Henriksson : Bass
Anders Jivarp : Drums

DARK TRANQUILLITY - The Mind's I

Tracklist : Dreamlore degenerate / Zodijackyl light / Hedon / Scythe, rage and roses / Constant / Dissolution factor red / Insanity's crescendo / Still moving sinews / Atom heart 243.5 / Tidal tandrum / Tongues / The mind's eye
Bonus réedition 2004 : Razorfever / Shadowlit facade / Archetype / Zodijackyl light (vidéo) / Hedon (vidéo)

Tiens j'ai eu une petite envie, comme ça, d'écrire quelques lignes sur ce "Mind's I" que j'ai réecouté récemment. Faut dire que s'il y a bien un album que je réecoute régulièrement, c'est bien celui-là d'ailleurs. Peut-être plus que les autres du groupe même...
Bref toujours est-il que j'ai subitement envie de vous dire tout le bien que je pense de ce skeud, véritable monument du death suédois, un album comme on en fait déjà plus. A bien y réfléchir, je me dis que c'est probablement celui qui se rapproche le plus des morceaux et de l'esprit du gigantesque chef d'oeuvre qu'est "Slaughter Of The Soul" du regretté AT THE GATES. En effet, peu de disques m'ont autant fait penser à ce dernier que "The Mind's I", ce qui est déjà un trés grand signe de qualité.

Pour le reste, ben c'est la perfection du style : une technique impressionnante au service de riffs et de mélodies incroyables et uniques (même IN FLAMES, à mon avis, ne leur arrivent pas à la hauteur. Mais là il y a de quoi ouvrir un débat...), LE meilleur chanteur du death suédois, des textes trés recherchés et intelligents (ça change pour une fois...), des ambiances magnifiques et mystérieuses à l'extrême (écoutez l'incontournable "Insanity's crescendo", ou encore l'instrumental acoustique de fin "The Mind's Eye" d'une beauté à couper le souffle!).

Pour moi, ce groupe est depuis trés longtemps LE maître incontesté du style, loin devant IN FLAMES, SOILWORK, EDGE OF SANITY,... pour la qualité inégalable de l'ensemble de son oeuvre et sa régularité exemplaire. Un méga chef d'oeuvre, complètement indispensable. Peut-être un ton en-dessous de "The Gallery" car moins surprenant et peut-être un peu plus linéaire... Il n'en reste pas moins que cet album fait partie, à mon avis, des meilleurs du genre, au côté de "Slaughter Of The Soul", "The Gallery" ou encore "The Jester Race". Un must!

Note : 18/20

chronique-dark-tranquillity-character Année de sortie : 2005
Genre : Death Mélodique
Origine : Suède

Line-up:
Mikael Stanne : Vocals
Niklas Sundin : Guitars
Martin Henriksson : Guitars
Michael Nicklasson : Bass
Anders Jivarp : Drums
Martin Brändström : Keyboards

DARK TRANQUILLITY - Character

Tracklist : The new build / Through smudged lenses / Out of nothing / The endless feed / Lost to apathy / Mind matters / One thought / Dry run / Am I 1? / Senses tied / My negation

Comme à chaque fois avec ce groupe, j'attendais leur nouvel album avec impatience, étant un grand fan des suédois depuis le culte "The Gallery" qui avait bien tourné dans ma platine au moins pendant 6 mois sans interruption! Leur style a bien évolué depuis mais toutes leurs périodes et expérimentations ont beaucoup apporté au groupe qui marie à la perfection aujourd'hui les ambiances de leurs débuts à celles de "Projector" ou "Haven".

"Character" se positionne donc comme une suite logique de "Damage Done", en reprenant le même style mais en accélérant globalement les tempos ("The new build" va à 100 à l'heure, avec une intro "beat blasts" dans le style black métal étonnante pour du DARK TRANQUILLITY!) et en se montrant au moins aussi technique, si ce n'est plus car les morceaux sont incroyablement variés dans leurs rythmes et leurs structures, le groupe prenant visiblement beaucoup de plaisir à changer de tempos et de rythmiques toutes les 10 secondes... D'ailleurs l'album peut être un peu difficile d'approche au début et de nombreuses écoutes seront nécéssaires pour certains.

Même si j'adore "Character", je continue à préférer "Damage Done" que je trouve excellent. Ce nouvel album est donc moins surprenant que son prédécesseur, le groupe ayant choisi de jouer cette fois-ci la carte de la continuité et de la sécurité. Mais bon globalement ça reste toujours aussi génial. Les fans n'auront certainement pas été déçu, quand à ceux qui ne connaissent toujours pas... ben alors qu'est ce que vous attendez? Foncez!

Note : 18/20

chronique-dawn-relic-lovecraftian-dark Année de sortie : 2002
Genre : Death Mélodique
Origine : Finlande

Line-up:
Mika Tönning : Vocals
Rauli Roininen : Guitars
Teemu Luukinen : Guitars
Pekka Mustonen : Bass
Jukka Juntunen : Drums, additional guitars & keyboards
Pekka Malo : Keyboards

DAWN OF RELIC - Lovecraftian Dark

Tracklist :
Chapter I - Throes Matrix : Dawn over Carcosa / Masquerade of sickness (The eve of reckoning) / Throes Matrix / Phosphor / Scions of the blackened soil / Wrathcast / Watchtower son (Lemurian guard)
Chapter II - Themes of stifled screams : The awakening / Bowels of murder / The wail of the tartarean wells / It dragged her to dark...
Chapter III - The story of Rose Haven : Snowfall / Dormant from Kiasmagoria / Phantasm and evenfall

Vous aimez le death mélo? DARK TRANQUILLITY, IN FLAMES, AT THE GATES, etc... Et pourtant vous ne connaissez certainement pas DAWN OF RELIC. Groupe finlandais injustement méconnu, DOR (j'abrège) a sorti 3 albums entre 1999 et 2005 avant de splitter. Ce "Lovecraftian Dark", 2ème essai tournant bien évidemment autour de l'univers de Lovecraft, est leur meilleur et aussi, à mon goût, un des meilleurs albums du death mélo.

Tous les ingrédients nécessaires pour obtenir un incontournable du genre sont réunis : de la personnalité (grâce entre autres aux superbes ambiances parvenant sans peine à nous immiscer dans l'univers du maître de l'horreur), un super son, des musiciens au top, des riffs et solos dantesques parmi les meilleurs entendus dans ce style (écoutez l'enchaînement de ces 2 tueries que sont "Masquerade of sickness" et "Throes matrix" : sans exagérer, ces 2 morceaux sont extraordinaires et parmi mes morceaux préférés dans le genre), de la variété dans les tempos et les ambiances avec par exemple la présence à plusieurs reprises de voix féminines pour des interventions absolument somptueuses ("The awakening", "Snowfall", "Dormant from Kiasmagoria", "Phantasm and evenfall"), quelques voix claires alternées avec la voix death, quelques idées bienvenues (les intros de "Scions of the blackened soil", "Snowfall" et "Dormant..." sont tirées du film culte "Evil Dead"!)...

Vous l'aurez compris : cet album sort énormément du lot. Original, inspiré, riche, varié, passionnant : "Lovecraftian Dark" s'impose comme l'une des références du style. Si en plus comme moi, vous êtes fan de Lovecraft : il vous le faut absolument!

Note : 17/20

chronique-destruction-eternal-devastation Année de sortie : 1986
Genre : Thrash
Origine : Allemagne

Line-up :
Schmier : Vocals / Bass
Mike : Guitars
Tommy : Drums

DESTRUCTION - Eternal Devastation

Tracklist : Curse the gods / Confound games / Life without sense / United by hatred / Eternal ban / Upcoming devastation / Confused mind

Alors là mes amis... vous en voulez du thrash qui tabasse? En voici... En l'an de grâce 1986, DESTRUCTION sortait "Eternal Devastation", son coup de maître. Ce groupe teuton, avant de devenir la légende du thrash qu'il est aujourd'hui, avait sorti son 1er excellent full-length "Infernal Overkill" l'année passée. Avec "Eternal...", les allemands passaient à la vitesse au-dessus à tous les niveaux (technicité, rapidité d'exécution, variété et richesse des morceaux,...) et proposaient alors ce qui est devenu à présent l'un des plus grands albums du thrash.

En effet, comment résister à la folie de ces riffs dantesques, ces pluies de solos diaboliques complètement fous (écoutez moi le solo d'intro de "Life without sense"... et ce break de dingue à 2"10mn!), sans parler du trés haut niveau technique de l'ensemble, rarement atteint dans ce style de musique. Les morceaux d'anthologie se succèdent donc : "Curse the gods" (avec son intro géniale et son riff principal à se déboîter la nuque), "Life without sense", "United by hatred" (et son départ canon à 1"47mn), "Eternal ban",... et le terrible et jouissif "Confused mind" pour clôturer cette galette démentielle! Sans parler du son unique de cet album (ces guitares affûtées comme des lames de rasoir...) et de la voix hystérique de Schmier et ses cris suraigus qui donne encore plus de cachet à l'ensemble.

D'une puissance de feu phénoménale, se positionnant quasiment comme l'égal d'un "Reign In Blood" de SLAYER, DESTRUCTION faisait à l'époque trés forte impression en sortant un monument du thrash, l'une de ses pièces incontournables. En ce qui me concerne, je mets ce "Eternal Devastation" dans le top 5 des meilleurs albums thrash de l'histoire.

Note : 18/20

chronique-di-anno-nomad Année de sortie : 2002
Genre : Heavy Metal
Origine : Brésil

Line-up :
Paul Di'Anno : Vocals
Paul Turin : Guitars
Chico Dehira : Guitars
Felipe Andreoli : Bass
Aquiles Priester : Drums

DI'ANNO - Nomad

Tracklist : Intro / Mad man in the attic / War machine / Brothers of the tomb / P.O.V 2000 / The living dead / Nomad / S.A.T.A.N. / Cold world / Do or die / Dog dead

Eh non il ne s'agit pas d'un album de BATTLEZONE ou de KILLERS (dommage d'ailleurs) mais d'un projet de Mister Di'Anno avec un line-up entièrement brésilien, dont les actuels bassiste et batteur d'ANGRA. Si vous avez un peu suivi la carrière de Paul Di'Anno, alors vous savez que celui-ci a essayé pas mal de styles différents en matière de métal depuis qu'il a quitté IRON MAIDEN. Normal car comme il le reconnaît lui-même, il n'aime pas faire 2 fois la même chose et veut se renouveler.

Cette fois-ci le line-up a donc changé mais le style est exactement le même que sur le dernier BATTLEZONE : "Feel My Pain", un heavy qui sonne assez actuel, avec une voix parfois plus proche du power métal ou du hardcore (notre bonhomme se débrouille super bien dans cet exercice et montre toute l'étendue de ses hallucinantes capacités vocales). C'est même dans les passages où il chante plus heavy (avec une voix aigüe traditionnelle) que je le trouve moins bon. Pour moi il a perdu un peu de sa superbe dans ce registre par rapport à l'époque MAIDEN, c'est évident. Mais bon ça reste un chanteur hyper impressionnant, un des meilleurs du monde métal de toute façon.

Un album à réserver quans même essentiellement aux fans et à ceux qui ont aimé "Feel My Pain", les autres auront certainement du mal je pense à accrocher car ce n'est pas original pour un sou et carrément trés basique sur certains morceaux (le même rythme pendant 4 - 5mn, ça peut gaver).

Note : 12/20

chronique-dream-child-torn-between-two-worlds Année de sortie : 1996
Genre : Heavy Metal
Origine : France

Line-up:
Gérard Fois : Vocals, Keyboards
Dominique Leurquin : Guitars
Alain Blanc : Drums
Sylvain Cochet : Bass

DREAM CHILD - Torn Between Two Worlds

Tracklist : Waves of chaos / Train of fools / You shall lie in hell / Same old song / Eternal flight / Torn between two worlds / Reign is crumbling / Join us / Heavy dance of chaos / Roll the dice / No more darkness / Create a new world

A la sortie de cet album en 1996, peu de personnes avaient entendu parler de DREAM CHILD. Moi même, j'ai acheté cet album un peu au hasard... et j'ai pris une bonne claque. Car honnêtement, aucun groupe français ne m'avait autant agréablement surpris depuis SORTILEGE, HIGH POWER, etc... Enfin on sentait un groupe capable de rivaliser avec ses voisins européens. Déjà la production est vraiment trés bonne et n'a rien à envier aux plus grands groupes (à moins de chipoter un peu) et musicalement c'est la classe.

Le heavy pratiqué est de trés grande qualité et trés inspiré, notamment grâce à Dominique Leurquin, guitariste de trés grand talent qui est épatant tout au long de l'album, capable de sortir des riffs vraiment bétons et des solos de toute beauté. Son style est vraiment trés mélodique et l'on devine l'influence de guitaristes tels qu'Adrian Smith, par exemple, ou encore Criss Oliva. Le chanteur est également trés bon dans l'ensemble, mais le seul vrai défaut que je trouve à cet album est justement qu'à mon goût, ce dernier chante trés haut de façon un peu trop répétitive... mais bon c'est trés personnel.

Les fans de heavy français qui ne connaissent pas encore ce groupe doivent se procurer cet album d'urgence!

Note : 17/20

chronique-dream-child-reaching-golden-gates Année de sortie : 1998
Genre : Heavy Metal
Origine : France

Line-up:
Gérard Fois : Vocals, Keyboards
Dominique Leurquin : Guitars
Alain Blanc : Drums
Sylvain Cochet : Bass

DREAM CHILD - Reaching The Golden Gates

Tracklist : To our dreams / Bells of Nemesis / The search / Acalmy / Alchemy / Fly again / Kadesh battle / Crystal lady / Shade on your sun / Answers

Pour le groupe qui a signé chez Metal Blade pour cet album, ce 2ème essai devait être celui de la reconnaissance, voire du succés. Malheureusement et une fois de plus concernant un groupe français, c'est tout le contraire qui s'est produit puisque il s'agit du dernier album avant le split quelques temps plus tard...

Alors qu'en est-il musicalement? Et bien encore une fois c'est une réussite, l'inspiration et le talent sont toujours là au sein de 10 titres trés mélodiques mais aussi trés fouillés et pas si accessibles que ça au début. D'ailleurs les morceaux sont dans l'ensemble assez long, dépassant souvent les 6 voire 7mn, car le groupe a voulu donner une connotation plus progressive à l'ensemble. Globalement l'album est vraiment bon et certains morceaux sont épatants : "Kadesh battle", un instrumental trés agressif qui fait penser à du MAIDEN, "Alchemy" et son intro "Acalmy", fabuleuse, combinant guitare acoustique et solo magnifique, ou encore une ballade, "Fly again" tout simplement hallucinante et qui ferait pleurer SCORPIONS de jalousie.

Malheureusement pour moi, la voix est toujours un peu trop haut perchée et les 2 morceaux de fin sont, je trouve, un peu moins bons. Nénmoins et même si je garde une petite préférence pour le 1er album, celui-ci est à posséder également car certains morceaux valent vraiment le détour.

Note : 16/20